Journée décisive pour les employés de la Compagnie Nationale de Transport (CNT). C’est ce lundi 1er juillet que ces derniers devront entériner une décision quant à la marche à suivre après la privatisation des cinq lignes desservies par la CNT. Ils devront choisir si un mouvement de grève sera une nouvelle fois d’actualité. Cela après avoir fait grève le mercredi 26 juin dernier, ou il n’y avait aucun autobus de la compagnie sur la route.
Les syndicats des employés de la CNT ont également rendez-vous cet après-midi au ministère du Travail pour discuter des modalités de révision des salaires et des conditions de service. En effet, l’un des points de l’accord arraché pour mettre fin à la grève, devait lancer les consultations pour les employés de la compagnie de transport en commun.
Lors de la réunion au Tamil Hall, à Vacoas, ce lundi soir, deux points seront discutés : la privatisation de la compagnie et la compensation salariale. Les propositions du gouvernement seront analysées avant qu’une décision ne soit prise à travers un vote. «Ce sont les employés de la CNT qui décideront», affirme Alain Kistnen, secrétaire de l’Union of Bus Industries Workers.
Selon lui, même si les employés connaissent leur limite, leur décision lors de la réunion de ce soir, sera guidée par le traitement du gouvernement à leur égard, notamment s’agissant des questions salariales et celles des conditions de travail. «Aussi longtemps que le gouvernement nous respectera, nous allons le respecter», poursuit le syndicaliste.
Au niveau du gouvernement on a déjà pris les dispositions si les travailleurs votent pour une grève. «Grève ou pas, les autobus de la Compagnie nationale de transport (CNT) rouleront. Le plan est prêt.» C’est ce qu’a affirmé à l’express, hier, une source au ministère des Infrastructures publiques.