Pour faire la lumière sur cette affaire et déterminer s’il y a eu négligence médicale, un comité d’enquête a été institué. L’expertise des Hôpitaux universitaires de Genève a également été sollicitée par le ministère de la Santé.
L’utilisation de l’Avastin date de 2008. Elle fait suite à la recommandation du Pr Tabatabay des Hôpitaux universitaires de Genève. Depuis, le Subramania Bharati Eye Hospital a administré plus de 4 000 injections à des patients souffrant de graves complications oculaires.
Les risques d’inflammation intra-oculaire, à la suite de l’utilisation de ce produit, ont été estimés à 0,1 % au niveau international. Selon un communiqué du ministère, seulement quatre cas d’endophtalmie – une inflammation des tissus internes de l’oeil – ont été rapportés jusqu’à présent.