La semaine dernière, Lee Yin Goriah et Dhaneswarsing Pudaruth ont soumis une demande pour obtenir un EIA Certificate auprès du ministère de l’Environnement pour les besoins d’une unité de dessalement.
Lee Yin Goriah et Dhaneswarsing Pudaruth ont été au centre d’une vive polémique en 2007. La firme Saint Felix Worldwide Resort (SFWR) et la société réunionnaise Groupe Ouest Concassage (GOC) avaient saisi la Cour suprême en accusant l’État de leur avoir arraché ces 31 arpents de terres pour les remettre à la MACL.
C’est en mai 2004 que SFWR a soumis une demande de bail pour ce terrain. Quand elle a appris que le ministère du Logement et des Terres a décidé d'allouer cette même portion de terres à la MACL, elle a crié au scandale.
SFWR et GOC ne sont pas allées par quatre chemins pour accuser Deva Virahsawmy, alors secrétaire général du Parti travailliste, d’avoir joué de ses contacts pour que MACL obtienne ce terrain.
Olivier Narayanin, un directeur réunionnais de GOC, a ainsi juré un affidavit le 31 juillet 2007 dans lequel il affirme qu’il y aurait eu «connivence» entre le Board of Investment et le ministère du Logement et des Terres au profit de Lee Yin Goriah et Dhaneswarsing Pudaruth. Les promoteurs ont également fait part de leur étonnement que la MACL a reçu son permis EIA pour son projet d’hôtel «en un temps record».
La bataille légale a toutefois pris fin en 2013. Ce, en raison d’un point de droit soulevé par les avocats de MACL: comme par hasard, le nom de SFWR ayant été «effacé» au Registrar General Office comme première bénéficiaire de ces terres. Elle ne pouvait donc plus aller de l’avant avec sa contestation.
Avec le permis EIA pour sa station de dessalement en poche d’ici à octobre, l’hôtel de la MACL pourrait être opérationnel en décembre 2017.