Ajouter à cette mesure qui a commencé à être appliquée depuis jeudi après-midi dans la localité du jeune homme de 38 ans à Montagne-Longue, les membres de la famille du voyageur qui est porteur de cette infection reçoivent quotidiennement la visite du personnel de la santé. Au menu, prise de température et contrôle respiratoire. “Nous voulons nous assurer par tous les moyens que cette maladie ne se repande dans le pays”, laisse ton entendre du côté du ministère de la Santé. Et quid de la durée de cette opération. “Tant que tous les doutes ne seront pas dissipés, nous poursuivrons le protocole”, assure notre source.
Pour rappel, cet habitant de Montagne-Longue revenait d’un long voyage en Europe et en Afrique de l’Ouest, principal foyer du virus Ebola. Plusieurs jours après son arrivée, le jeune homme a commencé à souffrir de forte fièvre et de maux de têtes, entre autres. Après une première hospitalisation à l’hôpital SSRN, le personnel soignant, soupçonnant un cas d’Ebola, l’a transféré à l’hôpital de Souillac où il a été placé en quarantaine.
Les médecins y ont diagnostiqué la malaria. Selon le ministère de la Santé, le jeune homme n’ayant pas déclaré au médecin qu’il revenait de la Guinée équatoriale, pourrait encourir des poursuites judiciaires. L’épidémie d’Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest est la plus grave depuis l’apparition de ce virus sur le continent en 1976.Depuis le début de l’année, l’épidémie d’Ebola a fait 2 461 morts sur 4 985 cas recensés principalement au Liberia, en Sierra Leone et Guinée, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).