«Nous vendrons notre électricité à Rs 3,85 au CEB», a expliqué Rashid Imrith, président de la PCRESL, lors d’un point de presse au siège de la Federation of Public Sector & Other Unions, le mardi, 18 novembre.
Cependant, ce projet de grande envergure se heurte à l’indifférence du Central Electricity Board (CEB). Une correspondance a été adressée au CEB en ce sens depuis le 7 août, mais il n’y a eu aucune réponse jusqu’ici. Ce qui déplaît à la PCRESL qui estime que le CEB prône une «politique discriminatoire» qui privilégie le «rapport avec des capitalistes».
Du coup, la coopérative a jugé bon d'expédié une lettre à l’alliance de l’Unité et de la Modernité, à l’alliance Lepep aussi bien qu'à tous les autres partis. Elle les a informés de ses propositions et leur a fait part de son désir de rencontrer Shiam Thannoo, le directeur général du CEB pour en discuter. Si d’ici le vendredi 28 novembre elle ne reçoit pas de réponse, elle compte déposer une plainte à l’Equal Opportunities Commission.
Dans la foulée, la PCRESL a exhorté le gouvernement à abandonner le projet CT Power. «Nous lui demandons d’utiliser les Rs 8 à 10 milliards qui auraient servi à construire la centrale et les 25 milliards additionnelles pour l’approvisionnement en charbon pendant 20 ans pour développer le stockage d’énergie, ce qui transformera les énergies solaire et éolienne en des centrales d’énergie solides, fournissant du courant 24/7», a souligné Yan Hookoomsing, membre de la PCRESL.
Ce dernier a fait ressortir, qu’en 2004, la part d’énergie électrique renouvelable représentait 27 % de la production. Un chiffre qui est passé à 23 % en 2008 après l’introduction du concept Maurice île Durable. «Actuellement, la production d’énergie électrique renouvelable représente 21 %. Selon la National Energy Commission, ce chiffre risque de descendre à 17 % », souligne Yan Hookoomsing.