Son ancienne liste de candidats, qui date de 2012, n’étant valide que pour deux ans, la Public Service Commission (PSC) a dû en préparer une nouvelle. Celle-ci servira lors de recrutements à venir. Selon une source proche du dossier, la PSC retiendra 119 candidats sur les 450 qui se sont présentés.
L’organisme mène, d’ailleurs, des entretiens, depuis quelques jours. C’est en avril dernier que la PSC a lancé un appel à candidature en vue de préparer sa liste. Un exercice qui a pris fin le 25 août.
Quant aux recrutements, indique-t-on, ils interviendront au compte-gouttes. Si le ministère souhaite mettre en place le shift system proposé au sein des cinq hôpitaux, il devra embaucher.
Ce recrutement est différent de celui entrepris récemment par le ministère pour l'embauche de 60 médecins. En raison d’une affaire en cour, liée à la contestation d’un candidat recalé en 2012, la PSC ne pouvait effectuer de recrutements. C'est pour cette raison que le ministère s'était chargé de cet exercice.
Or, nombre de candidats recalés se sont posé des questions sur les critères pris en compte pour sélectionner les 60 médecins et sur les liens de parenté de certains avec des politiciens au pouvoir.
Lors d’un point de presse, le leader de l’opposition avait même demandé l’annulation de ce exercice de recrutement. «Il faudrait annuler cette liste et recommencer l’exercice par la PSC.» Si les 60 médecins avaient été recrutés sous contrat – renouvelable chaque mois –, ceux qui seront retenus sur la nouvelle liste de la PSC seront, eux, mis sur l'« establishment du ministère », indique notre source.