La technologie
Le textile a évolué avec son temps et il utilise aujourd’hui les nouvelles technologies.
Internet bien sûr, mais aussi des tablettes tactiles et des smartphones, dont la manipulation demande des compétences particulières. Ces outils sont par exemple utilisés par des experts en qualité. Ils leur permettent de transmettre un rapport de contrôle en direct, avec données et photos à l’appui. « Grâce aux professionnels de la technologie, on peut aussi modifi er les modèles à la demande du consommateur, les scanner et les visualiser immédiatement » , souligne Kendall Tang, CEO de RT Knits.
L’ingénierie
Un exemple : une simple opération de teinture du tissu fait appel aux compétences de pas moins de cinq spécialisations différentes en ingénierie. Des ingénieurs en chimie et en mécanique surveillent le déroulement des opérations, s’assurant notamment du bon fonctionnement des machines.
Des ingénieurs électriques s’occupent parallèlement du circuit d’alimentation en énergie. Tandis que des informaticiens gèrent l’ensemble du réseau auquel sont connectés aussi bien les services administratifs que les unités de production.
« Il est important d’effectuer un développement continu, de se tourner vers les énergies renouvelables, de s’adapter aux évolutions technologiques. Nous avons donc besoin d’ingénieurs dans des domaines divers » , af- fi rme Fawzy Ruhommally, manager de Rey & Lenferna.
Le design
Le design fait appel à l’inventivité, l’originalité. Il offre la possibilité d’oser.
« Dans la production industrielle, il y a de nombreuses opportunités pour les professionnels du design, au niveau de la création directe, du graphisme et du développement » , explique Max Li Ying, Design and Product Development Executive de Floreal Knitwear.
La recherche
Les diplômés des fi lières scientifi ques telles que la biochimie intéressent particulièrement le secteur du textile. « Au niveau des fi bres et des matières, il y a un travail énorme de recherche. Pour le sport, par exemple, les gens cherchent des matières qui empêchent la sudation. On travaille aussi les fibres biologiques. Cela démontre tout le potentiel » , indique Danielle Wong, directrice de la Mauritius Exports Association ( Mexa), qui organisait justement jeudi une rencontre sur les opportunités d’emploi du secteur.