Cela, suivant l’incident lié à l’homme atteint de malaria, qui est passé à travers les mailles du filet de contrôle à sa descente d’avion, la semaine dernière. Il avait omis de leur dire qu’il avait visité la Guinée.
Au ministère, on justifie ce transfert par le fait qu’une «enquête officielle est en cours». Toutefois, les inspecteurs sanitaires estiment, eux, qu’il s’agit d’un transfert punitif.
Six nouveaux inspecteurs sont déjà en poste à l’aéroport. Il leur a été demandé de faire de leur mieux pour obtenir le maximum d’informations des passagers qui débarquent et qui sont réticents à fournir des détails sur leurs lieux de séjour à l'étranger.