En cette période électorale, des consignes ont été données par les Casernes centrales pour récupérer tous ces équipements illégaux. Surtout après l’incident survenu au cours du rassemblement de l’alliance PTr-MMM à Bon-Accueil, où un Taser avait été utilisé contre un activiste du ministre sortant Anil Bachoo.
Vendredi dernier, le quartier général de l’ADSU, aux Casernes centrales, a eu vent que des équipements à impulsion électrique étaient en vente libre à la gare Victoria, Port-Louis. Vers 14 heures, une équipe de policiers, menée par l’inspecteur Soodesh Luchoomun, devait se rendre à cet endroit pour vérifier cette information. Ils sont tombés sur un marchand ambulant qui exposait ces armes sur la place publique.
Mosajee Dawood Atchia, âgé de 68 ans et résidant à Bambous, a été appréhendé. L’arrestation du commerçant a mis les policiers sur la piste de Nourdine Mohamoodally, un horloger de Moka. Et, dans l’atelier de ce dernier, ils ont saisi 19 torches Heavy Duty Stun Gun et 12 chargeurs.
Une enquête a été ouverte pour connaître la provenance de ces articles illégaux. Entre-temps, des consignes ont été données pour que toutes les unités de police mettent hors d’état de nuire tous ceux qui exposent à la vente ces équipements ou qui en possèdent. Ces objets sont considérés comme des armes offensives selon la Firearms Act de 2006.
À l’aéroport de Plaisance, des bombes lacrymogènes et des Tasers sont régulièrement saisis sur de touristes venant à Maurice en vacances. Ceux-ci ne savent pas que ces objets sont interdits ici. Mais il s’agir aussi des gens revenant de pays d’Asie.