L’ancien Premier ministre devait aussi révéler à la presse, qu’il a soumis sa démission du leadership du parti, mais que celle-ci a été rejetée par le Bureau politique.
Il a, par ailleurs, énuméré les raisons évoquées lors de cette réunion pour expliquer la défaite du parti rouge-mauve. Ainsi pour le PTr, «l’électorat traditionnel travailliste a rejeté» l’alliance de l’Unité et de la Modernité. Idem pour celui du MMM. Selon Navin Ramgoolam, cela lui a valu d’être sanctionné par les électeurs.
La IIe République a aussi été un motif de rejet, a ajouté le leader du PTr.«Les gens ont cru qu’il s’agissait d’un arrangement entre moi et Paul Bérenger uniquement.»
Il devait faire ressortir que cette défaite s’explique aussi par l’usure au bout de plus de 9 ans au pouvoir et le rejet de sa personne après des «attaques personnelles contre moi».
D’autre part, l’ancien Premier ministre a fait ressortir que le parti n’a pas fait bon usage des réseaux sociaux et qu’il a mené une campagne désorganisée. Il a, par la même occasion, évoqué l’absence de Christian Rivalland à ses côtés.
Même s’il s’est refusé de commenter les propos de Paul Bérenger quant à leur défaite, il a indiqué que c’était une erreur de refuser de participer aux débats radiophoniques. Une mesure que Paul Bérenger avait suggérée.
Navin Ramgoolam a également souligné à plusieurs reprises qu’il acceptait ses erreurs et sa part de responsabilité. Il a concédé que le PTr était trop confiant de gagner les élections.
Après des «discussions très franches», a dit le leader des rouges, il a été décidé que Shakeel Mohamed prenait la tête du PTr au sein du gouvernement.
Quant à l’avenir du parti, il a réitéré le fait que le PTr serait réorganisé à la fin du mois de février. Se disant serein, il a confié qu’il se consacrerait au renouvellement de celui-ci et qu’il comptait rester à Maurice.