Sur le point d’être instituée au plus haut poste de la hiérarchie mauricienne après le départ de Kailash Purryag, la scientifique avoue qu’elle ne s’attendait «pas du tout à ce que les choses se fassent aussi rapidement».
Elle confie en effet qu’elle n’était pas «dans le secret des dieux» à ce sujet. La future présidente compte «se préparer de manière psychologique pour être à la hauteur», et souhaite apporter à la présidence la discipline et la rigueur scientifique acquises durant sa carrière. Son but est, dit-elle, de «travailler avec les Mauriciens et avec tout le monde».
Toutefois, à l’entendre, cette nomination des plus prestigieuses ne changera pas la personne qu’elle est. Ameenah Gurib-Fakim compte continuer à faire son marché seule le samedi, comme elle l’a toujours fait.