«Britam est une importante compagnie d’assurance listée à la Nairobi Securities Exchange et qui implique plusieurs parties dont des banques. Pour réaliser une quelconque transaction, il faut absolument l’autorisation des instances régulatrices du Kenya comme la Capital Markets Authority ou encore la banque centrale», fait valoir un proche du dossier.
La vente des actions put on hold
Des procédures «qui prennent du temps» et qui sont «irréalisables en quatre semaines », poursuit celui-ci. Au point où les administrateurs spéciaux Mushtaq Oosmanet Rajeev Basgeet n’ont eu d’autre choix que de put on hold la vente des 23 % d’actions de Dawood Rawat au sein de Britam à la veille du deuxième remboursement des détenteurs du Super Cash Back Gold. D’où la ligne de crédit de Rs 4,1 milliards de la Banque de Maurice accordée in extremis au National Property Fund. Avec comme garantie les actions de la BAI au Kenya.
Mushtaq Oosman avait, dans notre édition du 18 juin, soutenu que la vente a été «put on hold dans l’objectif d’augmenter la valeur» de ces actifs à l’avenir.