Ces données émanent du dernier rapport Ease of doing Business pour Maurice, qui est sous embargo du côté de l’hôtel du gouvernement.
Interrogé samedi 22 octobre, un officiel affirme que «le changement de méthodologie de la Banque mondiale y est pour beaucoup». Et que ce résultat s’explique aussi par le fait que l’étude a été réalisée en mai dernier, soit avant la présentation du grand oral de Pravind Jugnauth, le 29 juillet.
Il fait aussi ressortir que la baisse considérable enregistrée sur deux indicateurs n’a pas joué en notre faveur. Il évoque ainsi le raccordement à l’électricité, où Maurice serait passé de la 41e place à la 110e place et du paiement des taxes et impôts. «Sinon, comment expliquer que des pays de l’Europe de l’Est, comme le Kazakhstan, nous devancent sur certains indicateurs ?»
Avant d’affirmer qu’une voix officielle du Board of Investment ainsi qu’un représentant de Business Mauritius ont été «désignés» pour «expliquer à la presse tout ce qui est en train d’être fait pour reformer le système», cette semaine. Cet exercice se fera en l’absence du ministre des Finances Pravind Jugnauth, qui prend l’avion pour Bruxelles, ce dimanche 23 octobre.