Si l’audience a débuté vers onze heures à Maurice, il était 3 heures du matin lorsque l’officier s’est présenté à la caméra installée en Floride pour son témoignage. L’officier de l’US Navy faisait partie des marines qui sont intervenus pour traquer les bateaux des présumés pirates somaliens.
Ces derniers sont poursuivis pour avoir attaqué le navire MSC Jasmin, le 5 janvier 2013 vers 14 h 10 (heure somalienne), en haute mer à 240 miles nautiques des côtes somaliennes.
L’officier John Clemons a expliqué qu’il avait reçu une communication de l’OTAN le 5 janvier 2013, faisant état d’une attaque sur le navire MSC Jasmin. Il a alors ordonné à son équipage de prendre un hélicoptère pour effectuer un repérage. Sur place, la présence de pirates sur le navire n’a pu être constatée par l’équipage de l’hélicoptère.
Il a alors demandé à l’équipage de sillonner les alentours du navire MSC Jasmin pour repérer les bateaux des éventuels pirates. Un baleinier (navire utilisé pour la capture de baleines), qui remorquait une petite embarcation, a été repéré non loin du MSC Jasmin.
L’officier a déclaré qu’il était peu probable que les occupants de ces deux bateaux puissent avoir été à la recherche d’un autre baleinier porté disparu, comme l’indiquent certains d’entre eux.
John Clemons soutient qu’il n’y avait aucun équipement de pêche à bord du baleinier qui avait pour tout équipage huit à dix personnes. La traque des présumés pirates a duré deux jours. Le procès a été ajourné à ce jeudi.