Roches-Noires beach
L’ex-haut gradé de la police, par le biais de son avocat, avait déposé une motion devant cette instance pour réclamer la radiation de la charge pesant sur lui dans l’affaire Roches-Noires. Il estime que « l’accusation n’était pas fondée ».
La magistrate Nalini Senevrayar-Cunden, dans son « ruling », a statué que la police a « suffisamment détaillé la charge » pesant sur l’ex-DCP Sooroojbally et « qu’à ce stade sa [la magistrate] tâche ne consiste pas à se prononcer sur le fond de l’affaire ».
L’ex-DCP Ravin Sooroojbally, ancien directeur général de l’Adsu, de la cellule antiterroriste et de la VIPSU, a été arrêté mercredi 14 janvier. Il a dû fournir une caution de Rs 100 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 500 000 pour pouvoir bénéficier de la liberté conditionnelle après avoir passé une nuit au centre de détention de Moka.
Son arrestation fait suite aux allégations formulées contre lui par l’homme d’affaires Rakesh Gooljaury, ancien ami proche de l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam.
Lors de son interrogatoire au Central CID dimanche 11 janvier, Rakesh Gooljaury a allégué que Navin Ramgoolam, l’ex-DCP Ravin Sooroojbally et le DCP Dev Jokhoo, ancien directeur général du National Security Service (NSS) et homme de confiance de l'ex-PM, auraient exercé des pressions sur lui pour consigner une fausse déposition à la police le 3 juillet 2011.
Dans sa déposition initiale, Rakesh Gooljaury avait fait croire à la police qu’il avait été victime d’un vol avec violence alors qu’il surveillait le bungalow de Navin Ramgoolam à Roches-Noires le 3 juillet 2011.