Une des conditions indique que : « Heads of schools should inform their candidates that, in order to benefit from full payment of the examinations fees, Form V and Form VI candidates should be requested to have attendance levels of at least 90 % in the year of examination (...) ».
La plupart des recteurs pensent que c’est une bonne décision. Cela encourage les élèves à être présents en classe. Cependant, l’association des recteurs souhaite rencontrer le Supervising Officer du ministère de l’Éducation au plus vite. Madoo Ramjee estime qu’il n’y a pas « suffisamment de détails » sur l'implémentation de cette mesure.
« Nous n’avons rien contre le principe d’avoir un pourcentage de présence en classe. Au contraire, c’est une bonne chose. Nous devons savoir quand le mettre en pratique. On ne peut pas l'imposer au deuxième trimestre, alors que les absences sont déjà notées… », dit le président de l'association. Il se demande comment faire avec les redoublants qui ont déjà un certain taux d’absences vu qu'ils attendaient leurs résultats qui ont été proclamés fin janvier. « Tous doivent être sur un même pied d’égalité », insiste Madoo Ramjee. Il rappelle que deux ans de cela, certains recteurs avaient fait une requête pour appliquer un taux de présence de 80 % par an, mais cela a été rejeté.
L’avis parental recherché
Les recteurs souhaitent avoir l’avis des parents. Après une rencontre des recteurs, il a été décidé que chaque parent recevra une correspondance en ce sens d’ici vendredi. Madoo Ramjee confie que beaucoup d’élèves s’absentent avec l’accord des parents et, cela pour les révisions.
Le Défi Quotidien s’est tourné vers le ministère de l’Éducation pour plus d’informations à ce sujet. Un préposé a indiqué que « les autorités sont conscientes que la circulaire a été distribuée au deuxième trimestre.» Cependant, les responsables se penchent sur un autre communiqué qui sera émis dans les prochains jours «pour dissiper tous les doutes. » Ces conditions s’adressent au problème d’absentéisme qui perdure depuis des années dans les collèges et visent à responsabiliser les candidats, les parents, les enseignants et les recteurs, sur une présence régulière des élèves.