L’homme est connu comme étant un proche de Navin Ramgoolam. De sources sûres, nous apprenons que, de cette somme, il faut prélever un emprunt contracté auprès de la MDFP pour l’achat de sa BMW. Il devrait donc toucher un chèque d’un montant de Rs 2 millions.
Veeren Coomaren a déjà été sous le feu des projecteurs dans le passé. Et cela à divers titres. Comme président de la Mauritius Tamil Temples Federation, il avait soutenu ouvertement l’ex-Premier ministre. Il a aussi fait l’actualité en 2010 quand il avait été suspendu de ses fonctions de manager des ressources humaines des boutiques hors taxes, en même temps que le Chief Executive Officer de l’époque, Shakeel Dyall. Ils étaient soupçonnés d’avoir falsifié un contrat. Il avait été présenté devant un comité disciplinaire et Veeren Coomaren avait été invité de se retirer de la MDFP.
Après le départ du MSM de l’alliance bleu-blanc-rouge, Veeren Coomaren revient à la MDFP. Pas comme manager des ressources humaines, mais comme directeur de ce département sur décision du Conseil des ministres en août 2011. Il prend officiellement le poste le 12 octobre 2011. Mais, avec le retour du PMSD aux commandes du pays, la donne change une nouvelle fois. Le 7 mai, Veeren Coomaren démissionne, mais bénéficiera d’indemnités de départ. La somme calculée comprend le remboursement de ses 'sick leaves', ses congés annuels, trois mois de salaires pour son temps de service calculé depuis 2011 et son 'passage benefit'. Interrogé, Rashid Daureeawoo, président de la MDFP, n’a pas souhaité faire de commentaires. Viren Coomaren affirme, pour sa part, qu’il n’est au courant d’une quelconque somme qui lui serait versée.
Au niveau des employés, l’irritation est cependant à son comble. Ceux-ci font ressortir que les augmentations salariales sont bloquées depuis 2013 avec comme prétexte la situation financière de l’entreprise. Un rapport pour la restructuration de la compagnie, préparé avec l’aide de la MDFP Employees Union, avait été rédigé, mais jamais appliqué. Nos sources soutiennent que le document devrait revenir sur la table du nouveau conseil d’administration. Or, du côté des employés, l’on soutient que depuis la préparation de ce rapport, les données ont changé.