Une situation inévitable, selon son patron François Woo, qui estime que l’environnement n’est pas propice à opérer à l’île Maurice :
« Je crois que c’est une mouvance normale et irréversible. Nous sommes dans l’ère de mondialisation. Aujourd’hui, personne ne se pose la question où un produit est fabriqué.
« La compétition est mondiale. Nos coûts de production sont plus élevés à l’île Maurice. Nous sommes moins compétitifs. Ajouter à cela, il y a des blocages administratifs », explique François Woo sur Radio Plus.
Certaines sources parlent d’une éventuelle délocalisation au Bangladesh, où le coût de la main-d’œuvre est moins élevé qu’à l’île Maurice.
François Woo ne dit rien à ce sujet ; encore moins sur la date à laquelle la délocalisation aura lieu : « Nous n’avons aucun calendrier. Au sein d’un groupe comme la CMT, nous suivons la situation de très près ».