Quels sont les facteurs qui y ont contribué? Il y a, d’abord, le virus de la mosaïque de tomate (NdlR : qui se transmet par les graines ou par contact entre les plantes-hôtes) qui affecte actuellement les plants de pommes d’amour. Une situation qu’a connue Narain Ramessur, un des 450 planteurs qui en cultivent. « J’ai planté un arpent de pommes d’amour que je n’ai pas pu récolté à cause de ce virus. Mes pertes s’élèvent à plus de Rs 75 000 », fait-il ressortir.
C’est le nombre de tonnes de pommes d’amour produites par an.
Le climat est la deuxième raison avancée pour expliquer la baisse de la production. Autre facteur : certains planteurs ne se sont pas lancés dans la production ces temps-ci. «Ils attendent l’hiver pour relancer leur production », explique Kreepalloo Sunghoon, porte-parole de la SPA. Conséquence : les prix s’envolent. Une tendance qui devrait se maintenir jusqu’à la fin d’avril, préviennent les planteurs.
Pour ce qui est des autres légumes, les prix restent élevés. « Ils sont de l’ordre de 30 % à 50 % plus chers que la normale en cette saison », indique Kreepalloo Sunghoon. Les consommateurs devront attendre le mois de mai pour que les prix des légumes baissent.