Le ministre a indiqué que la production du sucre est en baisse.
« En 2014, le pays en a produit 400 173 tonnes, 366 070, en 2015, 386 277, en 2016 et 355 213 en 2017. La baisse de la production ne date pas de 2014, mais a été observée depuis plusieurs années. La baisse a débuté en 2008 où la production du sucre était de 452 062 tonnes et en 2014, la production était de 400 173 tonnes », a-t-il dit. Ce dernier a souligné qu’en 2014, le taux d’extraction était de 9,91 % et de 9,14 %, en 2015, suite à des pluies qui ont causé du retard pour la récolte.
Mahen Seeruttun a souligné que le gouvernement travaille, en ce moment, sur un plan afin de revigorer le secteur. « Plusieurs mesures ont été introduites depuis 2015 notamment, des nouveaux marchés rémunérateurs, un focus sur les sucres spéciaux, une augmentation des revenus sur les autres produits de la canne, à savoir la biomasse, la bagasse et la mélasse, l’introduction de nouvelles variétés de canne à haute teneur en fibre et des actions pour assurer la survie immédiate, à moyen et à long termes de l’industrie », a-t-il dit.
Au député Osman Mahomed qui a fait remarquer que le pays n’a pu atteindre son objectif de produire au moins 400 000 tonnes de sucre annuellement, le ministre a répliqué que tout ne peut être accompli en une nuit. Paul Bérenger a voulu savoir s’il y a un comité qui siège en ce moment pour revoir la hausse du prix de l’électricité et octroyer des subsides aux planteurs. Le ministre a indiqué qu’il n’est pas au courant de cela avant d’ajouter que des négociations sont en cours entre le groupe Altéo et le Central Electricity Board.