Finances : Patrick Yip Accède Aux Responsabilités De FS p.i.

10 years, 6 months ago - October 13, 2013
Finances : Patrick Yip Accède Aux...
La démission d’Ali Michael Mansoor à la tête des Finances effective dès samedi matin.

Avec la démission éclair du secrétaire financier, Ali Michael Mansoor, effective depuis samedi matin, la suppléance à la tête de ce ministère dans le Run-Up budgétaire a été confiée à Patrick Yip, Acting First Deputy Financial Secretary, poste créé dans le dernier budget. C’est ce qu’a confirmé ce matin, au Mauricien, le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Xavier-Luc Duval. Ce développement intervient alors que les préparatifs en vue de la présentation du budget 2014 à l’Assemblée nationale le vendredi 8 novembre abordent une étape cruciale.
Dès samedi matin, les données dans l’équation Mansoor ont connu d’importants changements avec le gouvernement confirmant officiellement que la démission a été acceptée et est devenue effective séance tenante. D’ailleurs, dès ce même jour, aucun officiel du ministère des Finances n’a eu accès au bureau du Financial Secretary sur ordre formel pour des raisons de sécurité.
A partir de ce matin, les données devront changer au ministère des Finances avec la confirmation de Patrick Yip aux fonctions de secrétaire financier par intérim en attendant que le gouvernement ne prenne une décision formelle au sujet de la succession d’Ali Michael Mansoor. Xavier-Luc Duval doit quitter Maurice demain pour se rendre à Washington en vue de participer à l’assemblée générale annuelle conjointe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international vers la fin de semaine.
Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, qui a initialement donné des instructions en vue d’exclure Ali Mansoor de la délégation officielle de Maurice à la Banque mondiale et au FMI, devra s’entretenir avec le vice-Premier ministre et ministre des Finances au cours des prochaines 24 heures. Le principal item à l’agenda devra être axé sur l’épisode Mansoor aux Finances et également l’après-Mansoor en vue du prochain budget aussi bien que les grandes orientations budgétaires pour 2014, période précédant l’année électorale de 2015. Il va de soi que le souhait exprimé par Ali Mansoor en vue de rencontrer avant son départ des Finances le chef du gouvernement ne sera nullement à l’ordre du jour dans la conjoncture.
Même si au ministère des Finances, l’on évite de faire usage de l’expression Business as Usual avec le départ d’Ali Mansoor, le calendrier de travail établi se maintient avec les différentes équipes mises en place se concentrant sur les soumissions budgétaires des différents ministères pour le prochain exercice financier. « Nous allons faire avec. Au ministère des Finances,  nous avons une bonne équipe », confiaient ce matin des sources autorisées.
Avec le retour du Grand Argentier de Washington vers la fin de la semaine prochaine, la prochaine étape sera constituée d’exercices d’arbitrage budgétaire et financier avec les ministères au sujet des projets d’investissements à être mis à exécution. Des consultations devront également être organisées avec les Stakeholders du privé de même que d’autres acteurs socio-économiques dans le cadre des consultations prébudgétaires.
Dans les rangs des syndicats, principalement de la fonction publique, mais également dans le privé, le départ précipité du secrétaire financier est présenté comme une véritable sanction. Rashid Imrith, président de la Fédération des Syndicats du Secteur Public (FSSP), qui a été en première ligne de la lutte contre des décisions du secrétaire financier, réclame un « audit complet du passage d’Ali Mansoor aux Finances et des répercussions de ses décisions sur le secteur public et l’économie en général ».
Le président de la FSSP se joint à Ashok Subron pour demander au gouvernement de rectifier le tir de la politique économique avec la démission d’Ali Mansoor. « Les mesures préconisées et adoptées par Ali Mansoor, soit des recettes prêtes à appliquer du FMI et de la Banque mondiale, n’ont apporté qu’une détérioration des inégalités sociales et de l’appauvrissement d’une importante couche de la population. Dans la conjoncture, il est du devoir de Navin Ramgoolam d’apporter les changements nécessaires », font-ils comprendre.

MAURICE-RÉUNION : Accent mis sur l’innovation et le développement durable
Les deuxièmes rencontres professionnelles réunissant des décideurs et acteurs économiques de La Réunion et de Maurice se tiendront les 14 et 15 novembre à l’hôtel Hilton, Wolmar. La thématique principale de ces rencontres est « L’innovation et le développement durable ».
Organisées par le Club Export Réunion et la Chambre de Commerce et d’Industrie France Maurice, ces rencontres permettront non seulement aux participants de se pencher sur les projets innovants et de développement durable mais également de faire du networking. Les organisateurs ont en outre prévu une exposition sur le thème de la conférence. « Ces rencontres visent à mettre en contact les parties prenantes mauriciennes et réunionnaises afin d’intensifier la coopération et la collaboration entre nos deux îles. Il s’agit de mobiliser les entreprises privées et publiques sensibles à l’innovation et au développement durable afin qu’elles puissent collaborer sur des projets thématiques, mutualiser les connaissances et le savoir-faire de chacun et ainsi favoriser l’émergence d’opportunités d’affaires », soulignent les organisateurs.
Plusieurs interventions sont prévues pendant les deux jours pour informer les participants des tendances en matière d’innovation et de développement durable. Des ateliers et groupes de travail sont inscrits à l’agenda pour donner l’opportunité aux participants d’échanger leurs vues avec des professionnels de leurs secteurs respectifs. Les thèmes choisis pour les ateliers portent sur les initiatives de marketing pour « défendre » la production locale, la vente de produits agricoles éco-responsables, la biomasse et les déchets verts, le développement de la bio-médecine et de la bio-technologie dans les îles, la performance énergétique des bâtiments tropicaux, le développement résidentiel, les TIC au service de l’innovation intelligente et les techniques innovantes dans l’agro-écologie.
Par ailleurs, des rencontres business-to-business seront aussi organisées alors qu’à travers une bourse à l’innovation, des promoteurs auront l’occasion de présenter leurs projets pour d’éventuels financements.

 DU 4 AU 6 DÉCEMBRE : Maurice accueille Kilele Africa
Kilele Africa, une conférence internationale sur la création et le développement des affaires au niveau continental, se tiendra à Maurice du 4 au 6 décembre prochains à l’initiative conjointe des cabinets parisiens de BMO Africa et de Lazareff Le Bars.
Les promoteurs souhaitent, par le truchement de Kilele Africa (Kilele est un mot en swahili signifiant sommet), établir une plateforme d’échanges et de networking pour les entreprises, les investisseurs (individuels et institutionnels) ainsi que les décideurs politiques et économiques. Tout en facilitant la diffusion d’informations concrètes pour les entreprises porteuses de projets visant le continent africain, les organisateurs veulent amener les participants à discuter des perspectives d’investissement et les défis que les investisseurs doivent pouvoir relever pour réussir au plan continental.
« Notre objectif premier est de permettre aux participants d’explorer les meilleurs moyens de mettre sur pied des opérations commerciales ou industrielles durables et responsables », souligne Chris Norman, Managing Partner de BMO Africa, sur le site web de Kilele Africa 2013. « De l’analyse des opportunités selon les spécificités des pays aux retours d’expérience d’acteurs économiques majeurs, en passant par l’évaluation objective des profils de risques, tout concourra à dresser un portrait réaliste des potentialités de l’économie africaine », ajoute François de Senneville, avocat associé qui dirige le « desk » africain de Lazareff Le Bars.
Les co-organisateurs vont faire appel à des personnalités du monde des affaires en Afrique et à des experts en matière de développement économique concernant le continent pour animer la conférence. Parmi, on relève les noms d’Arnaud Lagesse, CEO du groupe GML de Maurice, Bob Collymore, CEO de Safaricom, gros opérateur de téléphonie mobile au Kenya, Ravinder Sikand du cabinet Deloitte East Africa, et le Professeur Pumela Msweli, doyenne de la Faculté de Management et de Droit de l’Université de Limpopo en Afrique du Sud.
Les présentations seront axées non seulement sur les opportunités, les risques et les contraintes du monde des affaires mais aussi sur les attentes des gouvernements africains.

UE/FMI : Soutien financier pour l’assistance technique
L’Union européenne et le Fonds monétaire international ont signé récemment un accord de contribution pour un montant de 20 millions d’euros (environ Rs 800 millions) aux centres d’assistance techniques régionaux se trouvant dans les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique). Six centres sont actuellement en opération dont un à Maurice et un septième sera ouvert à la fin de l’année.
Le Managing Director adjoint du FMI, Nemat Shafik, s’est réjoui lors de la signature de l’accord du soutien soutenu de la Commission européenne et du secrétariat des pays ACP aux efforts du FMI pour le développement des capacités dans les pays faisant partie du groupe ACP. « This contribution is crucial for scaling-up our capacity development in the seven ACP Regional Technical Assistance Centers which have a proven track record in providing flexible, responsive and tailored technical assistance to their member countries », a déclaré Nemat Shafik.
Le directeur général adjoint de la division de l’aide (Europeaid) de la Commission européenne, Marcus Mornaro, a indiqué que le programme mis en place par l’UE et le FMI est une preuve du partenariat stratégique entre ces deux instances pour améliorer la coordination et l’efficacité des projets en matière de développement des capacités. Le développement des compétences, souligne un communiqué du FMI, occupe une place importante dans les plans d’assistance du fonds et de l’UE, ceux-ci voulant que les pays bénéficiaires puissent élaborer des politiques macroéconomiques, financières et de renforcement structurel appropriées soutenues par des institutions efficientes.
Le FMI fait ressortir que les centres d’assistance technique régionaux (RTAC) offrent, comme le nom l’indique, une aide technique dans les domaines où le FMI a développé une expertise. « More recently, the IMF has been looking at ways to maximise synergies of capacity development initiatives ; For example, the new Africa Training Institute in Mauritius is now coordinating classroom training with onsite technical assistance provided by all the African RTACs », ajoute le FMI.
Outre Maurice, les autres centres sont basés à Dar-es-Salaam (Tanzanie), Abidjan (Côte d’Ivoire), Libreville (Gabon), Suva, (Fiji) et Bridgetown (Barbabes). Un 7e centre sera ouvert fin 2013 au Ghana.


 

CPI : +0,2 point en septembre
L’indice des prix à la consommation a accusé une hausse de 0,2 point le mois dernier pour s’établir à 103,5 points. C’est ce qu’annonce Statistics Mauritius ce matin avec la publication du dernier relevé mensuel sur l’évolution du CPI.
La progression de 0,2 point est expliquée par la majoration des prix du lait (+0,1pt), d’autres aliments (+0,2 pt) et des « other goods & services » (+0,1pt) mitigée en partie par la baisse des prix des légumes (-0,1pt) et du billet d’avion (-0,1pt).
Selon Statistics Mauritius, les sous-indices pour les différentes catégories de produits et services ont été affectés comme suit : produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+0,5% de hausse à 103 points), équipements et entretiens ménagers (+0,5% à 103 points), loisirs/culture (+0,5% à 103,1 points), restaurants/hôtels (+0,4% à 106,8 points), vêtements/chaussures (+0,6% à 104,6 points) et transport (-0,6% à 103 points).
Le taux d’inflation (headline inflation), soit la moyenne de douze mois comparée à la moyenne des douze mois précédents, s’élevait à 3,5 % à fin septembre 2013 contre 4,4 % à fin septembre 2012. En août 2013, la headline inflation se chiffrait également à 3,5 %.
Par contre, la year-on-year inflation (niveau du CPI pour un mois donné comparé à celui de l’année précédente) s’établissait à 3,3 % à la fin du mois écoulé alors qu’elle se situait à 3,1 % à fin août 2013.

 

Text by Le Mauricien

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