Le gouvernement, selon lui, a fait preuve de deux poids, deux mesures et n’a pas su gérer cette situation comme il fallait. Paul Bérenger dit veiller au grain les promesses faites et la garantie donnée par le ministre des Finances sur cette affaire car il s’agit de l’argent des épargnants. Le gouvernement doit agir correctement et ne pas faire de vengeance politique comme perçoivent les investisseurs qui pensent que le gouvernement s’en est pris au groupe BAI pour un règlement de comptes avec Navin Ramgoolam. “C’est de la panique dans l’air. Les investisseurs qui ont placé leur argent à Maurice à l’époque où Navin Ramgoolam était Premier ministre se disent très inquiets de cette situation qui a secoué l’économie mauricienne. Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités car je pense qu’il a agi en vitesse sans aucune coordination. La situation a été ‘mishandled’ par le ministre des Finances, Vishnu Lutchmeenaraidoo et le ministre des Services Financiers, Roshi Bhadain. Le gouvernement a agi de mauvaise foi”, a martelé le leader de l’opposition.
“Il est essentiel de sécuriser l’argent de ces épargnants et les police d’assurances de ces milliers de personnes qui ont tout investi pour faire des épargnes pour l’avenir”, a ajouté Paul Bérenger. Il a laissé entendre qu’il va suivre de très près ce dossier et qu’il avait déjà tiré la sonnette d’alarme à ce sujet depuis des années mais rien n’a été pris au sérieux par l’ancien régime. Il fait mention de la PNQ (Pravate Notice Question) du 21 novembre 2013 au ministre des Finances, Xavier Luc Duval qui avait souligné que le groupe BAI est en profit et qu’il n’y a pas lieu de se faire des craintes. Paul Bérenger soutient que ce tremblement de terre financier est un ‘wake-up’ call et l’heure des bluffs et de plaisanterie est terminée.
Paul Bérenger est d’avis que l’industrie sucrière va faire face, elle aussi, à un scandale. D’autre part, il a déclaré que le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth ne prend pas la situation d’Agalega au sérieux de même que celle de Tromelin et des Chagos. Concernant l’absence d’Alan Ganoo, Paul Bérenger a expliqué qu’il l’avait contacté pour en savoir ce qui l’attristait mais Alan Ganoo n’a pas répondu à son appel et ne s’est pas présenté au bureau politique de MMM, vendredi le 3 avril et à la conférence de presse du samedi 4 avril en signalant qui était souffrant.