Le leader des Mauves l’avait d’ailleurs sommé, hier, lors d’un point de presse à l’issue de la réunion du bureau politique, de démissionner de cette instance. «Alan Ganoo devrait au moins avoir la décence de démissionner de la présidence du PAC», avait déclaré Paul Bérenger.
C’est dans la journée d’hier qu’Alan Ganoo a claqué la porte du MMM. Il a déclaré être «victime d’une injustice». Tout en se disant «triste de ce qui est arrivé», Alan Ganoo a vivement critiqué le leadership de Paul Bérenger. «Le MMM fonctionne selon le bon vouloir d’un homme. Alors qu’auparavant il y avait une intelligence collégiale, le parti est aujourd’hui devenu l’outil d’un seul homme», a-t-il fait valoir.