Ces emplois sont disponibles principalement durant l’été et en hiver. En été, les Italiens recherchent surtout de la main-d’œuvre dans la restauration et dans l’hôtellerie. Des postes de cueilleurs sont également disponibles dans les vignobles. En hiver, la demande est concentrée sur les stations de ski.
Maîtrise de l’italien requise
Il faut toutefois maîtriser l’italien, car l’anglais n’est pas utilisé partout en Italie. Ceux qui souhaitent faire acte de candidature pourront aussi prendre des cours d’italien sur place.
Les emplois peuvent durer entre 20 jours et neuf mois. Les contrats sont renouvelables plusieurs fois, jusqu’à trois ans au moins. Toutefois, l’employé devra quitter le territoire italien à la fin de son contrat. Et cela, même si celui-ci est renouvelé à chaque fois.
Renouvellement des contrats
C’est à l’employeur de formuler la requête de renouvellement pour l’employé auprès des autorités concernées. La demande de visa pour les emplois saisonniers est similaire à celle pour des postes à plein-temps. Il incombe à l’employeur de démontrer que l’employé a bel et bien une assurance.
Huit jours après son arrivée sur le territoire italien, l’employé devra fournir un contrat de travail et aussi un «accommodation certificate». Cela permettra aux services de l’immigration de lui donner son permis de travail. Il est aussi possible de travailler pour plusieurs employeurs durant l’année.
Emplois à plein temps
Outre les 1 500 jobs saisonniers, le ministère italien des Affaires étrangères fait état de 11 500 demandes pour lesquels sont éligibles les Mauriciens qui ont fait leurs études dans des universités italiennes mais aussi à ceux qui travaillent depuis des années comme saisonniers. Les Mauriciens qui souhaitent fonder leur start-up en employant des Italiens, ainsi que ceux qui sont à la recherche d’un emploi durant leurs études sont concernés.
Pour contacter les employeurs, il faut aller sur les sites tels que www.prospects.co.uk ou www.seasonworkers.com. Le ministère italien des Affaires étrangères a ouvert un site web où l’on peut télécharger le formulaire et le soumettre par la suite. Le site est opérationnel depuis le 5 mai, et le restera jusqu’au 31 décembre.