La réduction des salaires est la seule alternative qui s’offre aux ‘Special Administrators’ de BAI pour préserver les emplois et assurer la survie des compagnies du groupe, ont expliqué Mushtaq Oosman et Rajeev Basgeet aux employés concernés.
Le montant des salaires est trop élevé et il devient difficile de continuer à payer les employés de l’ex-BA Insurance. “Cette baisse des salaires concerne tout le monde car les salaires sont très élevés”, affirme une source qui suit le dossier. Ces employés verront ainsi une baisse de 50% dans leur salaire et les ‘Fringe Benefits’ auxquels ils avaient droit sont aussi annulés. “Cette décision était inévitable pour préserver les emplois car le montant des salaires est très fort. Si on continue d’offrir le même salaire, la compagnie devient insoutenable”, dit-on.
Déjà, la compagnie n’opère pas comme dans le passé, et les clients sont rares. Il ressort, également, que depuis l’éclatement du scandale, les employés sont démotivés et certains préfèrent s’absenter car la compagnie reçoit très peu de clients. Si la National Insurance Company (anciennement BA Insurance) compte un millier d’employés, certains ont préféré prendre la porte de sortie depuis que l’entreprise a été mise sous administration.
“Nous avons noté quelques démissions. Certains jeunes ont préféré chercher ailleurs et on les comprend”, mentionne notre source. Par ailleurs, une formation a été accordée aux employés lors de la transition de la BA Insurance à la National Insurance Company. “Les employés ont assisté à divers séminaires. Ils ont suivi également suivi une formation par la National Insurance Company”, précise notre source. Même si la vente des polices d’assurance par la National Insurance Company est assez lente en ce moment, les opérations de ‘Back-Office’ se font quotidiennement.
Courts : le nom du repreneur connu cette semaine
Le nom de la compagnie qui rachètera Courts sera connu cette semaine. C’est ce qu’on apprend de sources officielles. En effet, les discussions vont toujours bon train et sont arrivées à l’étape finale. “Le nom du repreneur sera vraisemblablement dévoilé lors du prochain Conseil des ministres”, peut-on apprendre de source sûre. Il ressort,ainsi, que le nom du repreneur sera incessament communiqué par le gouvernement. Toutefois, les ‘Special Administrators’ ont du pain sur la planche concernant les discussions sur la vente d’Iframac. Le cas de la marque Mercedes-Benz complique les négociations .