C’est surtout durant les jours de foire, les congés publics ou encore les week-ends que ces ressortissants chinois passent à l’action. «Ils cherchent des cours ou même des maisons abandonnées pour opérer. Ils s’installent, s’exposent pour attirer l’attention des passants. Il y a même des gens qui les invitent à l’intérieur pour des check-up», affirme Joseph, un habitant de la rue Maurice. Lui, affirme les avoir vus à l’œuvre.
Des coûts moindres
Des membres du public n’ont pas peur d’avoir recours à leurs services car ils paient beaucoup moins cher que s’ils avaient consulté un vrai dentiste. Pourtant, ces ouvriers chinois sont mal équipés, ne portent pas d’uniforme ni même de gants. «Les clients tombent malheureusement vite dans leur panneau pour des extractions, des nettoyages ou des plombages bon marché mais ils ne sont pas conscients qu’ils risquent une infection», alerte Joseph.
Une autre astuce : ces ouvriers se font aussi passer pour des officiers du bureau sanitaire. Mais cette fois, plusieurs habitants de Mahébourg n’ont pas été dupes. «J’ai trouvé cela bizarre que des ressortissants chinois fassent le travail des autorités mauriciennes», témoigne Ben, un de ceux-là.