Les éventuels 26 systèmes dépressionnaires se prénommeront ainsi Annabelle, Bohale, Corentin, Daya, Emeraude, Fantala, Gao, Hassina, Inacio, Juma, Ketiwe, Lalelani, Moabi, Naima, Octave, Piera, Quizito, Richard, Sofia, Tatiana, Umboni, Vela, Wayne, Xaba, Yazid et Zenani.
Un été caniculaire attendu
De son côté, le National Disaster Risk Reduction and Management Centre est sur le pied de guerre. Il se prépare aux retombées d’El Nino dans la région de l’océan Indien, cet été. Les autorités mondiales ont déjà tiré la sonnette d’alarme. Ce sera l’El Nino le plus puissant depuis 1997-1998. Et l’on doit s’attendre à des phénomènes climatiques les plus extrêmes dans différentes régions de la planète.
À Maurice, les autorités ont déjà élaboré un plan de préparation face aux menaces éventuelles. Il s’agit du Disaster preparedness and contingency plan 2015/2016. Lors de la présentation de ce plan hier, lundi 19 octobre au sir Harilall Vaghjee Hall, Rajan Mungra, directeur de la météo, souligne l’urgence de la situation: «La fréquence des conditions extrêmes et du changement climatique dans son ensemble a pris de l’ampleur du côté des îles de l’océan Indien. La météo prévoit donc pour l’été 2015-2016 des montées des eaux subites, des orages violents, des vagues de chaleur et des cyclones plus fréquents.» Les températures pourront atteindre des maximums de 36 degrés Celsius à Maurice et de 33 degrés Celsius à Rodrigues au plus fort de l’été.
Catastrophes naturelles
Face à ces dangers potentiels, le National Disaster Risk Reduction and Management Centre prévoit un plan en six points : (1) le nettoyage et l’entretien des drains par les autorités locales, (2) la prévention d’accumulation de dépôts d’ordures dans les cours d’eau, (3) la surveillance des drains pour qu’ils ne soient pas obstrués par le stationnement de voitures, (4) un service de voierie efficace, (5) des plans d’évacuation d’urgence dans les aires de stationnement sous-terrain et (6) des campagnes de sensibilisation organisées par le ministère de l’Éducation et les médias.
Khemraj Servansing, le directeur général du National Disaster Risk Reduction and Management Centre, a fait ressortir que plusieurs simulations de catastrophes naturelles comme les glissements de terrain ont été faites avec succès selon un calendrier établi depuis le début de l’année.