«On va voir si on peut utiliser leur modèle et faire un partenariat avec le secteur privé seychellois pour la gestion du projet», indique une source proche du dossier au ministère. Des représentants du ministère ont eu plusieurs sessions de travail en ce sens avec le Chantier naval de l’océan Indien et les autorités seychelloises.
En parallèle, le ministère est à la recherche d’un promoteur pour l’application de ce projet. En début d’année, il était prévu de lancer un appel d’offres international afin de trouver des consultants pour l’évaluation des méthodes d’application de ce projet et pour présenter un rapport à être appliqué.
«Mais avant, il nous faut préparer les conditions de l’appel d’offres. Il nous faut aussi prendre des décisions administratives et maîtriser des aspects techniques.» Ces décisions portent par exemple sur la gratuité ou non du ferry aux élèves et aux personnes âgées.
Pour les aspects techniques, il s’agit de connaître la profondeur de la mer et la fréquence des vagues dans les zones qu’empruntera le ferry. Le ministère doit aussi consulter la Mauritius Ports Authority pour savoir quels autres bateaux passent sur ce trajet pour éviter les problèmes. Il faut également établir les sites où le ferry peut accoster ou pas, le nombre et le type de sièges à installer, le nombre de passagers et le dispositif à adopter pour assurer leur sécurité.
À long terme, le ministère envisage d’élargir le service au trajet Grand-Baie–Flic-en-Flac.