Hassen Fakim a été suspendu à l’issue d’une enquête menée par l’organisme pour trouver le responsable d’une fuite d’information.
«Je ne me rappelle pas avoir rencontré ou avoir été en contact avec ce monsieur (Hassen Fakim, NdlR) ces vingt dernières années, voire plus. Ce n’est pas du tout à travers lui que j’ai eu une copie du document en question. J’espère que le CEB corrigera cela tout de suite», a indiqué le leader de l’opposition. «Le véritable whistleblower mérite une décoration pour avoir évité une catastrophe qui aurait coûté des milliards de roupies au pays», a-t-il ajouté.
Lettre confidentielle
Toute cette affaire porte sur une lettre confidentielle que le directeur général du CEB, Gérard Hébrard, avait envoyée à la Senior Chief Executive, Nirmala Nababsing du ministère des Services publics. Lettre qui s’est par la suite trouvée entre les mains du leader de l’opposition.
Lors d’une Private Notice Question le 3 novembre dernier, Paul Bérenger avait déposé une copie de cette lettre en relevant la requête faite par Gérard Hébrard à la fin de la correspondance. Ce dernier avait sollicité l’intervention urgente de la Senior Chief Executive pour «seek a waiver from the relevant authorities to depart from the setback requirement and to allow the CEB to utilize the full extent of the LGS Site (including the marshy area thereof) to enable the timely implementation of the project, i.e, construction of the three fuel oil tanks and erection of CCGT Power Plant».
D’ailleurs, depuis que cette lettre a été rendue publique, la firme Mott Macdonald a fait une étude sur le site marécageux aux Salines. Dans le rapport soumis en mars, elle a soutenu qu’il n’est pas approprié d’aménager la centrale à gaz naturel liquéfié sur ce lieu car elle coûtera beaucoup plus cher. Le CEB a finalement cherché un autre endroit pour ce projet.