La nouvelle version du code d’éthique et des pratiques bancaires y accorde une place de choix. Elle est effective depuis le 1er juin.
Selon la MBA, dont la Chief Executive est Aisha Timol, le code définit un niveau minimum de services auxquels un client peut s’attendre d’une banque commerciale et la manière dont celle-ci doit mener ses opérations. Du coup, le code vise à apporter aux membres du public une meilleure compréhension de leurs droits et obligations quand ils sont appelés à traiter avec une institution bancaire.
D’une trentaine de pages, l’édition 2016 de ce code rappelle d’emblée les principales valeurs auxquelles les banques doivent souscrire, dont l’honnêteté et l’intégrité dans les services, la confidentialité dont elles doivent faire preuve par rapport à leur clientèle, la transparence ou encore la bonne gouvernance.
La position des banques par rapport à la problématique liée à la sollicitation des faveurs et des cadeaux y est également traitée. Ainsi, le code souligne que les banquiers doivent être «extremely careful not to give or accept gifts of value that might constitute a real apparent attempt to influence our (les banquiers) decisions or actions».
La version 2016 du code d’éthique comprend également des changements majeurs. Notamment avec une sous-section portant sur l’éducation financière, qui a d’ailleurs été listée comme une des valeurs adoptées par les banques.
Ce projet cher à la Banque de Maurice (BoM), notamment sous l’ex-gouverneur Rundheersing Bheenick, est inclus dans le code comme un engagement des banques commerciales à promouvoir l’éducation financière parmi les clients.
Quant à la question relative aux frais, charges et taux d’intérêt sur les différents services bancaires, qui a été source de mécontentements entre la BoM et les banques commerciales dans le passé, la MBA joue pleinement la transparence en s’engageant à répondre à toutes les interrogations des clients.
Autre nouveauté dans le code, l’engagement des banques commerciales à prendre en compte les besoins des clients âgés et autrement capables afin qu’ils puissent avoir, eux aussi, accès à des services bancaires. Idem pour ceux souhaitant migrer d’un compte à un autre pour mieux prendre avantage des nouveaux services et produits.
La MBA compte sur le soutien des banques commerciales pour expliquer au public les nouveaux changements apportés dans cette version.