Ralph Garth Sarjoo: «Nous allons investir Rs 50 M dans la coopérative de Vacoas»

>L’assemblée générale de la Vacoas Popular Multipurpose Cooperative Society (VPMCS) a avalisé le PBS Group comme partenaire de la société, dimanche. Qui est ce groupe?

PBS Group est une société sud-africaine. Je représente le groupe et je suis le Development Strategist de tous les projets panafricains. En nous associant à la VPMCS, nous voulons la soutenir. Nous sommes un groupe de sociétés multisectorielles qui opère dans diverses industries, notamment l’élevage, la nourriture, la construction, les facilités de gestion dans les services de capital et financiers et les pays africains. Notre devise, c’est Perseverance breeds success.

>Quel sera votre rôle en tant que partenaire au sein de la coopérative?

Je serai le Chairman de l’Africa Holdings Ltd, une entité enregistrée à Maurice. Je serai à la tête des développements d’entreprises en liaison avec la VPMCS.

>Qui dit partenariat, dit investissement financier. Quel est le montant investi dans cette affaire?

Nous allons investir dans un fonds spécial de microfinancement d’une valeur de 20 millions de rands, l’équivalent de Rs 50 millions.

>Il semblerait que vous soyez le seul à avoir manifesté de l’intérêt pour la joint-venture, malgré la situation financière catastrophique de la coopérative. Qu’est-ce qui vous a motivé?

Nous avons fait une enquête et une recherche sur la VPMCS. Nous avons réalisé que les membres ont un milieu social solide et qu’ils sont très solidaires entre eux. Cela crée un climat de sécurité. Nous dirigeons également des fondations à but non lucratif et nous pensons que ces dernières pourront soutenir et aider la coopérative à s’en sortir. L’intérêt est à la fois social et économique.

>Pensez-vous que PBS Group a pris une sage décision?

Je crois que oui. C’est toujours mieux de travailler avec une grande équipe soudée dans son objectif. On veut aider les membres à s’impliquer davantage dans l’économie. Cela, lors du processus de l’atténuation des risques.

>Avez-vous imposé des conditions à la VPMCS afin que l’arnaque de 2015 ne se reproduise pas?

Effectivement. Nous voulons revoir les investissements et définir des critères autour du prêt afin de nous assurer que les emprunteurs ont la capacité de rembourser. Nous avons également créé un fonds de microfinance qui sera spécifique à l’investissement, afin d’aider les membres à développer un business. Nous amenons de la technologie, de la propriété intellectuelle et une visibilité sur les marchés locaux et internationaux pour l’exportation. Nous nous alignons sur l’Earth Market Mauritius qui s’occupera de tout ce qui est de la conformité par rapport à la formation des jeunes, mais aussi aux standards et aux règlements dans le secteur agricole.

>Maintenant que tout est finalisé, quelle sera la prochaine étape?

La prochaine étape est de mettre en place tous les comités compétents et fiduciaires pour montrer une représentation conjointe des deux parties. Ensuite, commencer les activités opérationnelles de la société.