C’est ce qu’indique le cabinet d’avocats de Nandanee Soornack dans un communiqué émis le mercredi 24 mai 2017.
Nandanee Soornack, qui est partie pour l’Italie au lendemain des élections générales du 10 décembre 2014, était recherchée par Interpol depuis avril 2015, indique le communiqué. Elle a d’ailleurs été arrêtée le 16 avril 2015 à Parme. Elle a retrouvé la liberté peu après.
En février 2017, la Cour de cassation de Rome a rejeté l’appel de l’Etat mauricien qui souhaitait la faire extrader vers Maurice.
Confirmation d’Interpol
Le 7 avril, la cour de district de Port-Louis a refusé d’étendre les mandats d’arrêt contre Nandanee Soornack. Le même mois, le cabinet Raj Law Solicitors a demandé au Central Criminal Investigation Department et à la Commission for the Control of Interpol’s Files basée à Lyon en France d’enlever le mandat d’arrêt qui pesait sur elle et qui a conduit à son arrestation et à sa détention. Le 17 mai, le cabinet a reçu la confirmation d’Interpol que ce mandat d’arrêt a été supprimé des dossiers de l’organisation internationale.
Nandanee Soornack est «naturellement» très «contente» de ce «nouveau développement positif». Elle a toujours été d’avis que les allégations faites à son encontre étaient politiquement motivées.