Fin du cycle secondaire : Coup d’envoi des examens de GCE O-Level et A-Level

2 years ago - April 19, 2022
Fin du cycle secondaire : Coup d’envoi des examens
Écoles primaires: impression contestée des questionnaires d’examens

Fin du cycle secondaire : Coup d’envoi des examens de GCE O-Level et A-Level

L’épreuve orale de français au programme des étudiants ce lundi

Début des examens de Cambridge GCE O-Level et GCE A-Level aujourd’hui pour les étudiants ayant choisi les June Series. Ils passeront l’épreuve orale de français, alors que le premier papier écrit, soit English General Paper, est programmé pour le 25 avril. Le ministère de l’Éducation a en effet proposé deux options aux étudiants de Grades 11 et 13 qui s’étaient déjà inscrits pour les examens du School Certificate et du Higher School Certificate, avant le prolongement de l’année scolaire. Soit de prendre les épreuves en juin, comme prévu, ou d’attendre les prochains examens, en octobre.

Ils sont moins d’un millier d’étudiants de Grades 11 et 13 à passer les examens de Cambridge International Examinations à partir de ce lundi. En effet, avec la décision du ministère de l’Éducation de maintenir les bourses d’État pour la session d’octobre, beaucoup ont été contraints, malgré eux, de passer encore six mois à l’école, même s’ils étaient prêts pour ces examens.
Ceux qui ont opté pour les June Series sont ceux qui ont déjà fait de demande d’admission dans des universités à l’étranger et qui doivent envoyer leurs résultats s’ils veulent être admis à partir de septembre prochain, voire même en janvier, pour ceux qui iront aux États-Unis ou au Canada. Il y a aussi ceux qui subiront les deux examens en juin et en octobre.

Il faut savoir que même si les bourses d’État sont applicables en octobre, le gouvernement a assuré les frais d’examens en juin pour ceux qui respectent le critère de 90% de présence. De même, des dispositions ont été prises auprès de Cambridge International Examinations afin que les candidats n’ayant pas toutes leurs matières au programme en juin puissent prendre celles qui manquent en octobre. Ils auront par la suite un seul et même diplôme en février prochain. De même, ils seront considérés comme des School Candidates, avec le nom du collège inscrit sur le diplôme.

Étant donné le nombre restreint de candidats, des collèges ont été identifiés comme Examination Centres dans les quatre zones. Les résultats à ces examens sont attendus en août prochain. Ce qui permettra également à ceux ayant choisi de poursuivre leurs études supérieures à Maurice de finaliser leur dossier.

L’épreuve orale de français est programmée sur deux jours, soit les 18 et 19 avril. Suivront, à partir du 25 avril, English General Paper, psychologie, Design and Technology, les papiers de français écrit, la littérature anglaise, le droit, la sociologie, les mathématiques, les matières scientifiques, la comptabilité, l’économie, Computer Science, et l’histoire, entre autres. Soulignons que les papiers désignés Mauritius Only, comprenant notamment les langues orientales, ne figurent pas dans la June Series et seront proposés en octobre.

Rappelons également qu’en dehors des School Candidates, il y a également des Private Candidates, dont certains adultes, qui passent ces examens de GCE O-Level et A-Level.

Écoles primaires: impression contestée des questionnaires d’examens

Tout récemment, un parent a alerté les médias sur les frais d’impression des questionnaires d’examens exigés par l’école primaire de ses enfants. Le montant réclamé avoisinerait entre Rs 9 000 et Rs 10 000 par établissement scolaire. Comment est-il calculé ? Est-ce une procédure normale ? Quels sont les grades concernés ? Tour d’horizon. 

Médusé : tel est le sentiment qui animait un parent d’élève le 6 avril après une discussion avec ses deux enfants qui fréquentent une école primaire de Quatre-Bornes. En effet, il apprend d’eux qu’il faut contribuer aux frais de questionnaires d’examens pour les évaluations trimestrielles. «Autant que je sache, de tels frais ne sont pas applicables pour les évaluations organisées par les écoles. Je me suis renseigné auprès d’autres parents et proches dont les enfants fréquentent d’autres établissements. Et j’ai appris que certaines écoles réclament ces frais auprès des parents.» Ce parent affirme s’être enquis auprès d’un enseignant qui lui a indiqué que «le ministère de l’Éducation a, depuis longtemps, proscrit des contributions des parents pour ces évaluations trimestrielles car il y a déjà une provision pour l’encre et le papier». 

Qualifiant cela d’«aberrant», ce parent soutient que les frais de photocopie des questionnaires d’examens équivalent à environ Rs 9 000 à Rs 10 000 par école par trimestre. D’où l’alerte lancée aux médias locaux. Est-ce une pratique régulière ? Techniquement, explique Suttyhudeo Tengur, président de la Government Hindi Teachers’ Union, tous les assessments dans les écoles primaires ou confessionnelles ne sont pas officiellement sujets à des frais. «Cependant, nous avons eu vent que, dans certains établissements, l’administration le fait pour donner aux enfants des questionnaires personnalisés, un peu comme pour les mock exams. Mais la contribution demandée aux parents est modique et non obligatoire», confie-t-il. Souvent, ajoute-t-il, le montant n’est pas précisé. Le parent peut alors contribuer selon sa capacité.

Du côté du Service diocésain de l’Éducation Catholique, on nous indique que la quotité annuelle à la Parent Teachers’ Association (PTA) de l’école couvre partiellement les frais d’impression des questionnaires. D’après le président de la PTA d’une école primaire du Sud, la quotité, d’environ Rs 100 à Rs 150 pour certaines écoles, ne suffit pas à couvrir ces frais . «Tout dépend du nombre de parents qui paient la PTA. Dans certains établissements, ce taux varie entre 45 % et 60 % des parents. L’impression et la photocopie des questionnaires sont problématiques et coûteuses. Si on paie Rs 150 par an, on ne pourra pas soutenir les frais des questionnaires d’examens. En fait, ce montant doit aussi couvrir d’autres dépenses encore plus élevées avec le coût de la vie.» Par conséquent, une contribution est demandée aux parents. 

Pour sa part, Annand Seewoosungkur, président de l’Association des maîtres d’école, soutient que la demande de contribution pour les photocopies des questionnaires ne s’applique pas à tous les établissements. «Le montant peut avoisiner Rs 50 à Rs 100 par enfant. S’il s’agit d’une école de 500 élèves, avec cinq questionnaires dotés chacun de quatre pages, donc 20 feuilles par élève, on pourrait atteindre les Rs 10 000 si le coût est d’une roupie par page.» Pour les écoles, il est plus facile de sous-traiter en externe les copies de questionnaires d’examens car souvent, le toner des imprimantes n’est pas disponible ou les photocopieuses sont hors d’usage. D’après lui, des accords peuvent être passés avec des librairies ou autres prestataires de photocopie pour faire diligence avec des tarifs réduits. Par exemple, au lieu de Rs 2 par page, ils pourraient alors réclamer Rs 1,50. 

Quelle différence existe-t-il au niveau des procédures selon les grades scolaires ? D’après Annand Seewoosungkur, pour les Grades 4 à 6, les questionnaires pour les examens de fin d’année sont imprimés par le Mauritius Examinations Syndicate. Ceci inclut les épreuves du Modular Assessment et du Primary School Achievement Certificate. «Généralement, ces questionnaires viennent avec un scellé. Souvent, il faut des questionnaires supplémentaires pour que l’école n’ait pas à faire de photocopies», déclare-t-il. Quant aux Grades 1 à 3, l’élaboration et l’impression des questionnaires pour les examens internes incombent à l’école. Les enseignants les préparent et des photocopies sont effectuées selon le nombre d’élèves.

Parallèlement, souligne le président de la PTA de l’école du Sud, divers responsables d’école essaient d’acheter une imprimante, compte tenu des coûts actuels. «Pour résoudre ce problème, il faut développer un système lors de la préparation des test papers afin que les enseignants puissent réduire le nombre d’impressions. Rs 150 de quotité ne suffisent pas pour couvrir ces frais. Si l’État pouvait installer une imprimante dans chaque école, peut-être que cela réglerait le problème.»

Text by lexpress.mu

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