Deux d’entre eux, ne répondant pas aux critères de l’État, n’avaient pas bénéficié du soutien financier du gouvernement pour ce faire. Or, hier, mardi 22 juillet, au Parlement, il a été révélé que l’un des deux a déjà été remboursé par l’État alors que le second le sera également. Un comité d’enquête indépendant a également été constitué et il devra soumettre ses recommandations à la fin d’août.
Lors de la séance de questions-réponses, le ministre de la Santé, Lormus Bundhoo, a expliqué que le traitement que propose l’hôpital Sankara Nethralaya à Chennai et celui qui est offert à Maurice sont similaires. À ce jour, les quatre patients sont suivis par des médecins.
Répondant à une question de l’opposition, le ministre de la Santé a indiqué que l’hôpital de Moka a commencé à administrer de l’Avastin à la mi-octobre 2008. «Ce traitement est associé à des risques. Les patients en sont informés et ils doivent signer un document de consentement.»
Lormus Bundhoo a ajouté que depuis 2008, 4 000 injections ont été faites sans qu’il y ait de complication. C’est le 23 mai dernier qu’une plainte a été reçue, suivie de trois autres les jours suivants.