Joint au téléphone par l’express, le dimanche 13 décembre, il soutient que «beaucoup de mensonges sont dits à Maurice et nous travaillons sur la marche à suivre…» Et il n’en dira pas plus cependant.
Toute cette affaire découle des confidences publiques faites par Nandanee Soornack devant la Cour d’appel de Bologne telles que rapportées dans les médias à Maurice. Devant cette instance, le 27 octobre dernier, la femme d’affaires, exilée à Parme, en Italie, au lendemain des dernières élections générales, a fourni moult détails sur sa relation avec l’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam, de même que sur leur fille Xara Keiron Chandra, née en 2009. Cela, alors même qu’en 2013, devant la justice mauricienne, elle avait réclamé un Gagging Order contre les groupes Le Mauricien et La Sentinelle pour que sa vie privée ne soit pas étalée en public.
Nandanee Soornack contestait la demande de Maurice pour son extradition d’Italie. Elle est accusée de blanchiment d’argent sous les articles 3 (1) (a) et 8 (1) (a) de la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act.