38e Conférence Annuelle de l’OESAI : Les Assureurs Africains se Réunissent à Maurice
Lors d’un point de presse, le jeudi 20 août. Shiamdass Appannah, président du comité organisateur de l’événement, a expliqué que cette conférence facilite les partenariats entre les assureurs africains et leur permet de définir de nouveaux produits d’assurances afin de mieux desservir les différents marchés. Le thème de la conférence, cette année, est « Repousser les frontières de l’assurabilité sur les marchés africains ». Pour les assureurs, c’est une question tout à fait d’actualité, car le secteur de l’assurance multiplie actuellement la mise en œuvre de stratégies afin d’accroître le taux de pénétration de l’assurance, qui stagne sous les 3 % dans la plupart des pays africains.
« À Maurice, nous avons un taux de pénétration de l’assurance de 6 %, malgré le fait que nous soyons seulement le 10e plus important marché des assurances du continent, avec un total des primes de USD 766 millions sur un total de USD 69 milliards en Afrique », souligne Shiamdass Appannah, qui est également CEO de Reinsurance Solutions. « La tenue de cette conférence aura un impact direct sur l’image de Maurice en tant que fournisseur de services financiers. Elle créera aussi des opportunités pour les investisseurs à Maurice qui y verront une plateforme intéressante vers les pays avoisinants et l’Afrique ».
La conférence de l’OESAI, qui devient une référence dans le milieu des assureurs, aborde des sujets d’actualité. Parmi ces sujets, la politique et de règlementation du secteur, mais aussi les pandémies, les catastrophes naturelles, le pétrole et le gaz ou les risques technologiques. De nombreux experts présenteront leurs analyses. « Les délégués aborderont également le risque toujours menaçant de calamités naturelles qui affectent nos économies ainsi que d’autres risques, comme les menaces terroristes et les cyberattaques en Afrique. Ils discuteront des mécanismes que la communauté internationale de réassurance juge acceptables pour le transfert de ces risques », ajoute le président du comité organisateur.