Workshop "Good Governance and Best Practices for CCU"

May 14, 2015 | 09:00 - May 14, 2015 | 18:00
Sensibiliser les présidents et secrétaires des sociétés coo-pératives d’épargne et de crédit (Cooperative Credit Unions-CCU) à la bonne gouvernance et aux meilleures pratiques y compris les défis et les risques associés au secteur financier tel est l’objectif d’un atelier de travail d’une demi-journée qui se tiendra ce jeudi 14 mai à l’Indira Gandhi Centre for Indian Culture à Phoenix.

La bonne gouvernance favorise l’efficience et l’efficacité au sein d’une organisation et améliore la performance de ceux qui sont responsables de la gestion. En appliquant une bonne gouvernance, les sociétés coopératives peuvent valoriser leur statut, consolider leur réputation d’entités solides et uniques, assurer la transparence dans leurs activités et établir un cadre pour une croissance efficace et une viabilité financière.

Avec 167 sociétés et 64 818 membres à Maurice et à Rodrigues, les sociétés coopératives d’épargne et de crédit regroupent le plus grand nombre de membres. Les chiffres d’affaires sont révélateurs, avec des prêts s’élevant à Rs 2,5 milliards, ce qui représente 45% du chiffre d’affaires global du secteur des coopératives. De ce fait, les CCU ont un rôle important à jouer dans l’économie mauricienne.

L’atelier sera centré autour du thème ‘La bonne gouvernance et les meilleures pratiques pour les CCU’. Ouvert aux cadres du ministère du Business, de l’Entreprise et des Coopératives également, il réunira 300 participants. Plu-sieurs personnes ressources venant de divers secteurs rela-tifs aux finances feront des présentations. Les interve-nants sont : Dr Dan Maraye, président de la Glamis Business School et ancien gouverneur de la Banque de Maurice; Charlene Louis, chef d’unité de la Licensing Unit de la Financial Services Commission; Gunness Gonpot, chef du département de supervision de la Banque de Maurice; et Dinay Reetoo, Acting Principal State Counsel au State Law Office.

Les CCU doivent être encouragées à incorporer la bonne gouvernance dans leurs activités afin d’assurer une bonne gestion financière, évitant ainsi les crises financières. En vue d’améliorer la confiance du public et projeter une meilleure image dans la société, il est impératif que les CCU se fixent des normes plus élevées et crédibles pour elles-mêmes. La transparence, la redevabilité, l’élément participatif et des normes éthiques élevées sont les caractéristiques de bonne gouvernance applicables au CCU.

Les CCU s’avèrent être un outil important pour lutter contre l’accès souvent contraignant au cré-dit. Elles offrent des services de crédit, d’investissement et d’assurance à leurs membres, aidant ainsi la classe moyenne à avoir un accès rapide à des prêts. De ce fait, le secteur contribue aux services financiers et au Produit intérieur brut du pays. Considérées comme des mini-banques, les CCU sont plus avantageuses que d’autres institutions financières. En effet, ces sociétés sont plus orientées vers le service contrairement aux banques et autres institutions financières qui sont plus motivées par le profit. Elles offrent également des facilités de prêt à un coût plus bas que celui des banques commerciales. Les taux d’intérêt sont fixés par les membres eux-mêmes.