De «fausses promesses», des «sources d’instabilité», des «problèmes constitutionnels»… C’est en ces termes que le leader du PMSD a commenté la conférence de presse conjointe de Navin Ramgoolam et Paul Bérenger, ce samedi 6 septembre. «On cherche à faire une expérience avec l’île Maurice, entre une présidence dont on ne sait pas si ce sera à la française ou à l’indienne et un Premier ministre dont on sait pas non plus quels seront ses pouvoirs», a lancé Xavier-Luc Duval.
Il y voit surtout là une «vraie recette pour l’instabilité», avec des «choses qui n'ont jamais été faites à Maurice». Il soutient que de «vrais problèmes constitutionnels vont être créés», sans avoir fait «vraiment un référendum ou une étude par des experts».
Selon le leader du PMSD, il n’y a pas «un sou de confiance» entre Navin Ramgoolam et Paul Bérenger. Il devait ajouter que pour lui, «cet accord n’est pas encore finalisé. Ziska dernier l’heure zot pou laguer».
Concernant une éventuelle alliance entre les partis d’opposition, dont le MSM, il indique qu’«on a toujours été en contact avec les autres partis de l’opposition. On aurait aimé concrétiser une alliance avec des partis de l’opposition. Nous sommes en discussion avec ces partis».
«On parle bien d’une alliance historique», lance, ironique, Pravind Jugnauth. Car, ajoute-t-il, l’alliance PTr-MMM représente «la plus grande trahison de Paul Bérenger» à l’égard du peuple et du Remake. C’était cet après-midi, samedi 6 septembre, lors d’un point de presse du MSM à Port-Louis.
Selon le leader du parti soleil, des problèmes ne devraient pas tarder à apparaître entre le PTr et le MMM. Ils ont, dit-il, mis avec raison sur pied le Permanent Coalition Committee car «déjà, ils n’ont pu accorder leurs violons. D’une part, Paul Bérenger souhaite la tenue des élections générales dans les plus brefs délais. D’autre part, Navin Ramgoolam affirme que l’Assemblée nationale sera rappelée en octobre prochain». Selon lui, «kan laguer pou leve, et pou ena laguer, pa pou kapav fer nanie».
Le leader du MSM a également critiqué Paul Bérenger qui «auparavant parlait de fraudes, et maintenant parle de l’avenir». Et d’ajouter que «Paul Bérenger est le plus mauvais exemple d’un politicien».
Pravind Jugnauth devait, par ailleurs, affirmer que les discussions avec le PMSD et le Muvman Liberater sont «très satisfaisantes».