Si dans certains pays la liberté de la presse est constitutionnellement protégée, la réalité est tout autre dans notre pays. Après Reporter Sans Frontières il y a quelques semaines, voilà que la Fédération Internationale des Journalistes, la plus grande organisation de la profession regroupant plus de 600 mille journalistes en 146 pays demande au gouvernement mauricien d’assouplir les lois autour la presse.
L’une des dispositions décriées de cette loi, maintenant en vigueur dans son intégralité, est la réduction de la validité du permis d’opération des radios, qui passe de trois ans à une année seulement. Ce qui comporte notamment des risques au niveau de l’investissement et devient un moyen de pression étatique sur les médias.
Pour Anthony Bellanger, Secrétaire général de la FIJ, cette loi est une fois encore, une très mauvaise nouvelle pour la liberté de la presse à Maurice.
Il a demandé au gouvernement à renoncer immédiatement et à mettre en place de meilleures protections pour les travailleurs des médias.
La fédération internationale des journalistes soulève aussi des attaques à l’encontre des journalistes à Maurice dont celle de la représentante syndicale de la MBC Manisha Jooty.