Enseignement supérieur – La HEC met en place des stratégies

Ce rapport est rendu public après une série de consultations entre les différentes parties prenantes du secteur de l’enseignement supérieur de mars à septembre 2021. Le plan présente cinq thèmes stratégiques qui pourront réaliser les objectifs établis. Les catalyseurs de ce plan sont : le financement, la capacité humaine et la numérisation.

Dans son rapport, la HEC avance que le plan stratégique de 2022-2025 vise à créer une HEC avant-gardiste évoluant dans un environnement favorable et dynamique et dirigé par une équipe de professionnels visionnaires, compétents et engagés, agissant en synergie pour relever les nombreux défis auxquels est confronté le secteur de l’enseignement supérieur, tout en jetant des bases solides pour transformer Maurice en un centre régional de connaissances et lui redonner sa place dans la catégorie des économies à revenu élevé. Ainsi, le plan 2022-2025 propose une feuille de route pour les trois prochaines années axées sur les points suivants : Responsiveness, Relevance, Resilience, Sustainability, Engagement.

Sur la stratégie de Responsiveness, le plan de la HEC est qu’en tant que régulateur de l’enseignement supérieur, elle développera un nouveau cadre réglementaire, qui améliorera la qualité dans le secteur et encouragera les grandes universités internationales à s’y installer et à offrir un enseignement supérieur à Maurice. « La présence de ces universités contribuera à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur dans le pays et ouvrira la voie à davantage d’étudiants internationaux », prévoit la commission.

Le volet de Relevance, qui vise à soutenir l’enseignement supérieur et les recherches appropriées, portera sur des mesures qui permettront au secteur de l’enseignement supérieur de mieux répondre aux besoins de l’économie et de la société tels que la création de stages intégrés, la mise en relation du financement et de la pertinence des programmes, ainsi que la validation de programmes conformes aux exigences du marché du travail et le financement de recherches répondant aux besoins de l’industrie et de la société.

Sur la stratégie de la résilience, le but est de renforcer la résilience du système d’enseignement supérieur par l’internationalisation et l’amélioration de l’expérience des étudiants. « Ce plan renforce les mesures visant à accroître la résilience du secteur de l’enseignement supérieur, outre le renforcement des capacités de réponse aux situations d’urgence, en favorisant l’internationalisation du secteur, en encourageant les solutions technologiques pour l’enseignement et l’apprentissage et en améliorant le bien-être des étudiants et leur encadrement ainsi que la mobilité afin de faciliter l’accès, l’inclusion, l’expérience, la diversité et les résultats », souligne le rapport.

Au niveau de la stratégie de Sustainability, le but est d’assurer l’efficacité et l’efficience ainsi que la durabilité financière du secteur de l’enseignement supérieur public. Pour rester en phase avec les nouveaux développements qui ont lieu dans le monde entier en matière de financement de l’enseignement supérieur, le plan propose une nouvelle approche du financement, passant d’une budgétisation progressive à une budgétisation basée sur les performances.

« Le plan appelle parallèlement à l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des établissements publics d’enseignement supérieur en éliminant la duplication des ressources tout en assurant la diversité et la complémentarité entre les établissements afin de mieux répondre aux besoins de l’économie », peut-on lire dans le rapport.

La cinquième stratégie de la Higher Education Commission concerne l’engagement où le but est de promouvoir l’engagement, le partenariat et les liens dans l’enseignement supérieur. Ce plan concerne la diffusion de l’information et la communication avec le double objectif de susciter l’intérêt pour l’enseignement supérieur en général et d’inspirer confiance au public dans le système d’enseignement supérieur mauricien. La commission travaillera en étroite collaboration avec toutes ses parties prenantes pour repositionner le système d’enseignement supérieur en tant que centre régional de connaissances en établissant des relations, des partenariats et des réseaux locaux et internationaux plus solides.