Alors qu’en 2015, nous étions passés de la 70e (notre pire classement historique) à la 68e place, pour atteindre la 61e et la 56e place en 2016 et 2017, nous restons dans le classement de 2018, scotchés à cette 56e place. Avec, de surcroît, une analyse néfaste.
RSF présente Maurice comme une «île sous tension» et affirme que «la situation de la liberté d’information se dégrade dans la République de Maurice». RSF note que «l’express de Maurice est régulièrement la cible des autorités», en rappelant qu’en «septembre 2017, trois journalistes du quotidien ont été interpellés par la police après la publication d’une affaire de blanchiment d’argent impliquant l’ex-ministre de la Justice. Certains sujets d’enquête comportent des risques avérés pour les journalistes mauriciens».
En Afrique, Maurice est loin derrière le Ghana (23e), la Namibie (26e), l’Afrique du Sud (28e), le Cap Vert (29e), le Burkina Faso (41e). Même les Comores (49e) et Madagascar (54e) se hissent devant nous. Pour la deuxième année consécutive, la Norvège est le pays avec la presse la plus libre du monde.