Archive Photo: Rawat family
Faute de quoi, leurs appartements de luxe au complexe Diplomat Gardens, à Floréal, seront vendus à la barre. Une option qui est loin de réjouir les administrateurs spéciaux.
Car, indique-t-on, lors de ce mécanisme, les biens sont, en général, vendus en dessous de leur valeur réelle. De ce fait, les avocats travaillent sur d’autres options. Ils n’écartent d’ailleurs pas la possibilité de demander à de hautes instances judiciaires d’autoriser les Special Administrators de vendre ces appartements aux plus offrants afin d’en tirer un bon prix.
Renflouer les caisses
Ce qui devrait permettre de recouvrer une partie des Rs 1,7 milliard que ces derniers espèrent récupérer dans un premier temps. En sachant que le trou dans les caisses de la BAI s’élève à Rs 6 milliards. Dans le souci de sauvegarder les intérêts des détenteurs de police d’assurance, les Special Administrators ont déjà identifié les biens qui peuvent être vendus pour renflouer les comptes et éponger les dettes de la BAI.
À commencer justement par les 16 appartements et 17 parkings des deux filles de Dawood Rawat, situés au Diplomat Gardens, si ces dernières ne parviennent pas à rembourser la somme demandée. Ces appartements avaient été achetés par la famille Rawat grâce à un prêt obtenu de la BAI, groupe dont Dawood Rawat était le président.
Après les biens des Rawat à Maurice pour combler le trou de Rs 6 milliards, ce sont ceux qu’ils possèdent à l’étranger qui seront, dans un deuxième temps, scrutés. En fait, il nous revient qu’une équipe examine les biens personnels de la famille Rawat à l’étranger. Quant aux procédures légales, elles seront enclenchées dans un proche avenir.
C’est en avril dernier que 62 propriétés du groupe BA Investment ont été placées sous un Restraining Order. Laina Rawat et Adeela Rawat-Feistritzer avaient entamé une action en Cour suprême pour demander que l’ordre ordonnant le gel de leurs avoirs soit levé. Ce n’est que lundi prochain qu’elles seront fixées sur leur sort.