Archive Photo: Xavier Luc Duval
Jocelyn Chan Low, historien
Il a participé à plusieurs débats sur la question. Et, pour lui, à première vue, les mesures préconisées représentent un bon début. Car, la loi sur la réforme électorale est attendue depuis longtemps. Mais, selon l’historien, il faudrait également consulter les autres partis avant d’aller de l’avant. Il faut en outre définir clairement les sanctions qui frapperont ceux qui ne respecteront pas les règles et s’assurer qu’elles sont dissuasives.
Paul Bérenger, leader de l’opposition et du MMM
C’est à travers les journaux qu’il a eu vent des «bribes d’informations» en ce qu’il s’agit des recommandations entourant la réforme électorale. «C’est inconcevable», a martelé Paul Bérenger lors de sa conférence de presse hebdomadaire, samedi. «Tout cela aurait dû être fait publiquement. Il faut que tout soit clair sur une telle question.»
Shakeel Mohamed, chef de file du Parti travailliste au Parlement
Si la réforme électorale est la priorité du gouvernement, c’est que le pouvoir est totalement déconnecté de la réalité. Pour Shakeel Mohamed, le chômage parmi les jeunes a quasiment doublé en 16 mois, alors que les prix augmentent et que l’insécurité est omniprésente. Il faudrait songer à régler ces problèmes avant de faire semblant d’être un pays développé, lâche-t-il.
Ashok Subron, Rezistans ek Alternativ
Il faudrait que tout cela soit rendu public, souligne Ashok Subron. Et, en l’absence d’un document officiel traitant des recommandations au sujet de la réforme, «nous ne pouvons en parler». Toutefois, en se basant sur ce qui a transpiré dans la presse, poursuit-il, Rezistans ek Alternativ constate que rien n’a été évoqué en ce qui concerne la «décommunalisation» du système électoral. Il ajoute : «Nous aurions aimé que cette question soit abordée.»