Les bourses seront accordées dans des spécialités critiques telles que l’oncologie, la cardiologie, la santé sexuelle et reproductive, et la fertilité.
Des discussions sont aussi en cours avec le ministère de la Santé en ce qui concerne la formation de six oncologues ou plus pour travailler dans le nouvel hôpital du cancer à Maurice. Rasha Kelej dit sa satisfaction par rapport au partenariat entre la Fondation Merck et le ministère de la Santé, qui remonte à 2018 et qui est très fructueux et dynamique.
Dans une déclaration, le président de la Fondation, Merck Frank Stangenberg-Haverkamp, a souligné que les échanges avec le président de la république ont porté sur l’importance de l’enseignement supérieur fondé sur la science pour chaque pays. Pour lui, des compétences en mathématiques, en biologie et en physique sont nécessaires pour améliorer le niveau de santé en général.
Il a cependant déploré qu’il n’y ait pas assez de jeunes en Allemagne et à Maurice qui choisissent la voie des Science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). « Travailler dans les STEM peut être très gratifiant, avec la possibilité de faire partie de développements et de projets de recherche de pointe », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne le Covid-19, il s’est dit très impressionné par le taux de vaccination élevé à Maurice, à savoir 82%, soit le même qu’en Allemagne. Il a également noté avec satisfaction que l’accès aux services de Santé est gratuit à Maurice.
La Fondation Merck, créée en 2017, vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes, et à faire progresser leur vie grâce à la science et à la technologie. Leurs efforts sont principalement tournés sur l’amélioration de l’accès à des solutions de soins de santé équitables et de qualité dans les communautés mal desservies, le renforcement des capacités en matière de soins de santé et de recherche scientifique, et l’autonomisation des étudiants dans les STEM, en mettant l’accent sur les femmes et les jeunes.
La fondation travaille en étroite collaboration avec des partenaires, tels que les premières Dames africaines, les ministères de la Santé, de l’Éducation, de l’Information et de la Communication, des Genres, ainsi que les universités, les instituts de recherche, les médias et les arts, pour renforcer les capacités en matière de soins de santé et relever les défis sanitaires, sociaux et économiques dans les pays en développement et les communautés mal desservies.