Ils réclament des éclaircissements sur les travaux qui ont été entrepris par l’établissement hôtelier, notamment sur leur superficie. Les pêcheurs ciblent principalement la plage de sable artificielle prévue devant l’hôtel, un projet qui risque selon eux de chambouler l’écosystème.
Selon Judex Ramphul, le président des syndicats des pêcheurs, le permis alloué à l’hôtel Azuri pour entreprendre des travaux de construction a été octroyé en catimini. D’où la raison de leur manifestation aujourd’hui. «Nou envi ki lotel la rann enn rapor piblik. Lamer piblik, nou ena drwa kone komie met laplaz line akapare et osi pu ki rezon zot ine koup bann pie mangrove ki ti p protez laplaz kont erozyon», avance le président du syndicat. Il ajoute que la situation est critique, et que le lagon est grandement menacé par les travaux «sauvages» qui sont effectués.
Le syndicat des pêcheurs ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. D’autres manifestations sont à prévoir dans les mois à venir. «Nous ferons de notre mieux pour essayer de protéger notre île. Nous ne pouvons pas croiser les bras et laisser perdurer ce massacre. Ils détruisent notre environnement. On ne veut pas de plages artificielles», soutient Judex Ramphul.