C’est la National Housing Development Company Ltd (NHDC) qui a eu la responsabilité de réallouer ces terres d’une superficie variant entre 422 et 544 mètres chacune à chaque occupant avec des facilités essentielles comme l’eau, l’électricité et la route d’accès etc.. Le coût du projet est estimé à Rs 42 millions. Le relogement de ces occupants a été rendu possible grâce aux terres obtenues par le gouvernement à la suite d’un deal avec la Mauritius Sugar Producer’s Association (MSPA).
La NHDC est à la recherche actuellement d’un permis Environment Impact Assessment (EIA) pour permettre le développement de ces terres. “Following the large infrastructural Jin Fei Development at Riche Terre, the Government of Mauritius wishes, under the umbrella of the housing project, to restitute plots of lands complete with infrastructural services, varying from 422 sq.m to 544 sq.m to 86 owners, whose lands were acquired for the Jin Fei zone. In accordance with the Authorities zoning plan, the project is proposed on land earmarked for residential development, which forms part of the 1000A Land under the Government of Mauritius / MSPA Deal”, soutient un document de la NHDC qui a été soumis au gouvernement en vue d’obtenir un permis d’EIA.
Selon le document soumis au ministère de l’Environnement pour une demande d’un permis d’EIA, ce projet a une portée sociale. “With no recouping of the investment costs, the project is far from financially feasible. However, consideration of the intangible economic benefits together with the intrinsic infrastructure development potential of the area, the true investment of approximately Rs. 42 m by the Government of Mauritius for the particular group, would easily be offset in the long term solely on its social benefits and would positively appraise the implementation of the project, solely on the principle of equitable treatment to the individual when faced with development projects”, souligne le document.
La NHDC se propose également d’aménager à Khoyratty des espaces vertes, de mettre en place un système de tout-à-l’égout et de construire des passages pour piétons. Les terres qui ont été allouées aux 86 occupants petits planteurs de Riche-Terre occupent une superficie de 50,484 kilomètres carrés. Elles sont actuellement sous culture de la canne à sucre.