Et si Navin Ramgoolam a, lui, simplement écarté la proposition de referendum du PMSD en déclarant qu’on n’avait plus de temps, Paul Bérenger est allé encore plus loin. «Si le PMSD vote contre ce mini-amendement, il se retrouvera à contre-courant de l’histoire. Et l’histoire ne le lui pardonnera pas», a-t-il indiqué.
Par contre, le leader du MMM a tenu à féliciter le MSM qui a décidé de voter pour le mini-amendement. Il a rappelé l’urgence de voter le Constitution (Declaration of Community) (Temporary Provisions) Bill. Et a déclaré qu’il fallait trouver une alternative au Best Loser System, qu’il a qualifié de «dépassé».
Toutefois, le leader de l’opposition a réitéré que le mini -amendement n’était pas un chef-d’œuvre. Mais «nous allons faire avec», a-t-il déclaré. Il a tout de même souhaité bonne chance à la commission électorale si le Bill est voté.
S’exprimant sur le projet de loi sur la réforme électorale, qui sera en principe mis en vigueur après les prochaines élections, Paul Bérenger a aussi expliqué que le MMM n’avait pas encore décidé ce que contiendra son manifeste électoral sur ce point précis. Il a suggéré que ce serait « soit le bill préparé par l’actuelle majorité », soit un autre proposé par le MMM, « la prochaine majorité », ou encore un « compromis ». Ce qui laisse supposer une entente des Mauves avec le PTr…
Paul Bérenger a été plus acerbe dans ses critiques. Il a conseillé aux élus bleus de se référer au discours tenu par Sir Gaëtan Duval à l’Assemblée nationale en 1982, au moment d’abolir le recensement communal. «The idea of a referendum was considered as rubbish by Sir Gaïtan Duval. Rightly so!», s’est-il exclamé. Il a cité un extrait du dit discours ,où l’ancien leader du PMSD et père de Xavier-Luc Duval, considérait qu’un référendum serait «une perte de temps et d’argent».