La douane soupçonne ces personnes de ne pas déclarer toutes les marchandises importées dans des containers prétextant que ce sont des effets personnels. Alors que très souvent seulement 15 à 25% du contenu sont pour les besoins de l’importateur et s’agissant du reste, il compte l’écouler sur le marché local.
Ces petits importateurs peuvent, ainsi, brasser un chiffre d’affaires annuel de Rs 3 millions, voire Rs 5 millions. Ils possèdent, très souvent, de gosses berlines et une résidence secondaire. Ces propriétés sont enregistrées au nom des proches afin d’échapper au fisc. C’est, aussi, le cas concernant les voitures. Ces resquilleurs ne sont très souvent pas imposables mais grâce au système de ‘third party information’ la MRA constate qu’ils voyagent beaucoup, soutient une source à la MRA.
Parallèlement, afin d’ai-der les douaniers dans leurs tâches, la douane sera bientôt dotée de scanners dernier cri pour lutter contre le tra-fic des produits contrefaits et autres articles non autorisés à entrer dans le pays. L’action de la douane en matière de lutte contre la contrefa-çon repose sur un positionnement adapté en frontière et sur les axes de circulation pour contrer ces flux de marchandises frauduleuses, et diligenter les enquêtes. Les aéroports et les ports constituent les points d’entrée principaux des contrefaçons.