Formule de Cogestion Avec les Etats-Unis

Ce sont là les deux dossiers qui étaient au centre des discussions entre Navin Ramgoolam et Susan Rice, la National Security Adviser du Président Barack Obama hier. Le Premier ministre se trouve en fait à Washington dans le cadre de la tenue du sommet Etats-Unis – Afrique, dont l’ouverture officielle est prévue ce mardi 5 août.

Le Premier ministre, a souligné que Maurice souhaite être partie prenante dans les négociations qui vont démarrer entre les Britanniques et les Américains en vue du renouvellement du bail sur l’archipel des Chagos.  Le bail expire en 2016.

Navin Ramgoolam a expliqué que la revendication mauricienne sur cet archipel a été soutenue dans des instances internationales par l’Union Africaine,  le Mouvement des Non-Alignés de même que la Southern African Development Community (SADC).

Selon le Premier ministre mauricien, une formule pourrait être dégagée par rapport aux Chagos à la manière de celle portant sur la cogestion de Tromelin par Maurice et la France.  Une formule qui ne devrait aucunement compromettre l’existence de la base américaine de Diego Garcia.

L’exploitation des ressources maritimes avec des sociétés américaines

Après les Technologies de l’information et de la communication et le tourisme, Maurice vise l’exploitation de ses ressources de la mer, a aussi expliqué le Premier ministre. En ce sens, une avenue de coopération avec les Etats-Unis s’est dégagée.  Susan Rice a annoncé que les Etats-Unis sont disposés à offrir à Maurice une expertise technique pour ces activités. Tandis que le gouvernement américain compte aussi encourager les sociétés américaines à s’engager activement dans ce nouveau secteur.

Susan Rice a aussi affirmé que son pays voit en Maurice une ‘vibrant democracy’ qui sert d’exemple dans le monde. Et la National Security Adviser a félicité Maurice pour son engagement à combattre les flux financiers illicites au niveau de l’Afrique. Ainsi, Maurice a été le premier  pays africain à conclure un accord avec le gouvernement américain pour réprimer  des mouvements  de fonds illicites en Afrique aux termes de la ‘Foreign Account Tax Compliance Act’ (FATCA).