Selon une source aux Casernes centrales, les caméras permettront d’alerter les unités d’intervention en cas d’émeute ou d’aider les enquêteurs dans les cas de vol, agression ou meurtre, entre autres. L’objectif est de faciliter la reconnaissance des récidivistes. Il suffira, en effet, qu’ils soient reconnus par une des caméras connectées au système de surveillance basé aux Casernes centrales.
La reconnaissance faciale devra s’appuyer sur une base de données des gens fichés à la police. Et si ce projet est toujours en chantier, une certitude toutefois : la base de données du Mauritius National Identity Scheme «ne sera pas utilisée par la police », soutient un responsable du projet de la nouvelle carte biométrique.
Une partie de la ville des fleurs est déjà couverte. Selon des sources officielles aux Casernes centrales, les travaux sont aussi en cours dans les villes soeurs. Les caméras sont fournies par une firme chinoise, mais la gestion et l’entretien seront effectués par la police ou par des contractuels, dépendant du niveau d’entretien requis. «Les caméras aideront aussi à savoir si les routes sont bloquées», explique-t-on.